UTSOPI A PROPOS DES TDS POURCHASSES DANS LE QUARTIER ALHAMBRA

Dans son édition de ce 4 novembre 2017, le quotidien « La Capitale » consacre une page entière aux derniers événements dans le quartier Alhambra, à Bruxelles : pose de panneaux menaçant de sanction les TDS et leurs clients et multiplication des contrôles policiers.

Voici la partie du dossier de « La Capitale » consacrée à la position d'UTSOPI.

« La tactique de Close est du harcèlement »

« Le Collectif basé à Bruxelles, UTSOPI, condamne fermement les dernières actions de la Ville à l'encontre de la prostitution de rue. « Philippe Close a choisi l'escalade dans le combat qu'il mène contre les travailleurs du sexe », commente le Collectif. « La politique anti travailleurs du sexe de Philippe Close s'apparente à une tactique de harcèlement », ajoute encore UTSOPI, faisant référence au renforcement des contrôles de la police. Et de rappeler que les personnes qui se prostituent en rue, notamment dans le quartier Alhambra, sont des personnes précaires, qui connaissent déjà des conditions de vie difficiles. Leur situation ne pourrait s'améliorer en augmentant encore les contrôles de police. Certains TDS nous ont fait part du sentiment de se sentir vraiment traqués. UTSOPI parle d'ailleurs de « chasse aux TDS ». Le Collectif condamne d'autant plus ce serrage de vis qu'il intervient 15 jours avant une rencontre entre le Bourgmestre de la Ville et UTSOPI. Ce dernier attendait depuis longtemps (déjà à l'époque d'Yvan Mayeur) une concertation directe avec la Ville.Il espérait pouvoir ainsi faire entendre ses positions « concrètes » pour le quartier Alhambra. « Quel sens a encore cette réunion si le Bourgmestre opte pour la méthode forte et décide de tout avant d'écouter les représentants des TDS ? ». UTSOPI dénonce donc « la totale irresponsabilité du Bourgmestre. Celui-ci ne prend à aucun moment en compte les conséquences sociales de ses actes. Le Bourgmestre Close ne propose rien aux TDS du quartier Alhambra, si ce n'est davantage de misère.

Le Collectif rappelle enfin que le règlement de la Ville, et sa lutte contre la prostitution de rue, peut avoir des incidences sur les communes voisines, notamment Schaerbeek ou Saint Josse. Bernard Clerfayt (Défi), le Bourgmestre de Schaerbeek, a déjà dans le passé regretté des décisions unilatérales de la Ville de Bruxelles au lieu d'une concertation plus globale entre communes concernées par la prostitution, afin notamment d'éviter des reports d'une commune à l'autre.

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UTSOPI dénonce le harcèlement et soutiendra les TDS.

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