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Vivastreet est accusé d’héberger des annonces de prostituées.
Une information pour «proxénétisme aggravé» est ouverte.
Le parquet de Paris va nommer un juge pour enquêter dès jeudi.
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Les derniers messages publiés aujourd’hui promettent des « massages », des « moments d’évasion » et, même pour certains, la possibilité de pouvoir « prendre une douche après ». Le parquet de Paris a décidé, ce mercredi, d’ouvrir une information judiciaire pour « proxénétisme aggravé » contre X après la découverte d'annonces suspectes sur le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], a appris 20 Minutes, de source proche du dossier.
La décision du parquet intervient après [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] menée depuis avril 2017 par l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH). Toute cette procédure découle d’une plainte déposée, à l’origine, par le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], une association qui milite pour l’abolition de la prostitution.
« C’est 120 euros la demi-heure. Pas de sodo ! »
Revendiquant plus de 30 millions de visiteurs sur son site, dont 10 millions rien qu’en France, le site Vivastreet interdit, dans ses conditions d’utilisation, les annonces proposant d’échanger des relations sexuelles contre rémunération.
Mais deux simples clics suffisent à trouver, dans la rubrique Erotica, des propositions de « massages » ou de « moments de détente » dont l’ambiguïté ne dupe en réalité personne. Une fois contactées par téléphone, les jeunes femmes détaillent leurs tarifs, sans détour. « C’est 120 euros la demi-heure, 180 l’heure. Je propose l’amour avec pénétration vaginale. Pas de sodo [sodomie] ! », nous avait ainsi indiqué Katia*, une jeune fille contactée dans le cadre d’une enquête publiée dans 20 Minutes, en 2017.
D’après le Nid, le site Vivastreet profiterait de sa position et de sa notoriété pour gagner de l’argent en faisant payer aux personnes prostituées la diffusion de leurs annonces et surtout les options leur permettant de les « mettre en avant » sur le site. « On se félicite de cette ouverture d'information judiciaire qui va dans le sens du contexte politique visant à lutter contre la prostitution et le proxénétisme, a ainsi réagi Lorraine Questiaux, déléguée du Nid. C’est peut-être annonciateur d’un changement qui veut que désormais, on ne poursuivra plus simplement le petit proxénéte de rue mais aussi les grands proxénètes en col blanc. »
Selon nos informations, un juge d'instruction doit être nommé, dès jeudi, afin de mener les investigations à ce propos.
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Le parquet de Paris va nommer un juge pour enquêter dès jeudi.
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Les derniers messages publiés aujourd’hui promettent des « massages », des « moments d’évasion » et, même pour certains, la possibilité de pouvoir « prendre une douche après ». Le parquet de Paris a décidé, ce mercredi, d’ouvrir une information judiciaire pour « proxénétisme aggravé » contre X après la découverte d'annonces suspectes sur le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], a appris 20 Minutes, de source proche du dossier.
La décision du parquet intervient après [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] menée depuis avril 2017 par l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH). Toute cette procédure découle d’une plainte déposée, à l’origine, par le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], une association qui milite pour l’abolition de la prostitution.
« C’est 120 euros la demi-heure. Pas de sodo ! »
Revendiquant plus de 30 millions de visiteurs sur son site, dont 10 millions rien qu’en France, le site Vivastreet interdit, dans ses conditions d’utilisation, les annonces proposant d’échanger des relations sexuelles contre rémunération.
Mais deux simples clics suffisent à trouver, dans la rubrique Erotica, des propositions de « massages » ou de « moments de détente » dont l’ambiguïté ne dupe en réalité personne. Une fois contactées par téléphone, les jeunes femmes détaillent leurs tarifs, sans détour. « C’est 120 euros la demi-heure, 180 l’heure. Je propose l’amour avec pénétration vaginale. Pas de sodo [sodomie] ! », nous avait ainsi indiqué Katia*, une jeune fille contactée dans le cadre d’une enquête publiée dans 20 Minutes, en 2017.
D’après le Nid, le site Vivastreet profiterait de sa position et de sa notoriété pour gagner de l’argent en faisant payer aux personnes prostituées la diffusion de leurs annonces et surtout les options leur permettant de les « mettre en avant » sur le site. « On se félicite de cette ouverture d'information judiciaire qui va dans le sens du contexte politique visant à lutter contre la prostitution et le proxénétisme, a ainsi réagi Lorraine Questiaux, déléguée du Nid. C’est peut-être annonciateur d’un changement qui veut que désormais, on ne poursuivra plus simplement le petit proxénéte de rue mais aussi les grands proxénètes en col blanc. »
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