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Pour le collectif Utsopi, le bourgmestre teenodois met 150 filles à la rue, sans boulot ni revenu.
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Le collectif Utsopi (Union des travailleur-se-s du sexe organisé-e-s pour l'indépendance) dénonce la décision du bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode Emir Kir (PS) et de sa majorité votée lors du dernier conseil communal hier soir. Pour mémoire, décision a été prise de fermer environ 80 vitrines de prostitution seront fermées sur le territoire de Saint -Josse, derrière la gare du Nord, début de l'année prochaine. Pour Utsopi, "la croisade d'Emir Kir, qui veut éradiquer la prostitution dans sa commune, aura une conséquence essentielle : 150 filles vont se retrouver à la rue, sans boulot, sans revenu.
Le collectif s'indigne "de l'irresponsabilité totale du bourgmestre qui n'a prévu aucune alternative pour ces filles, Sa démarche est électoraliste : en vue du scrutin du 14 octobre, il s'agit de nettoyer les vitrines du quartier Nord, de la même façon qu'un autre bourgmestre socialiste, Philippe Close, nettoie les trottoirs du quartier Alhambra, à Bruxelles Ville", dénonce Utsopi par voie de communiqué. "Emir Kir recouvre sa décision électoraliste d'un vernis social : il vient d'inaugurer de nouveaux logements sociaux ainsi qu'une crèche dans le quartier et, pour des raisons de moralité publique, la coexistence avec les travailleurs du sexe (TDS) ne serait plus possible. Mais est-il moral de jeter 150 filles à la rue ?"
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Le collectif souligne encore que "les déclarations d'Emir Kir, lors du conseil communal de ce 28 mai, ne sont qu'un tissu de mensonges, notamment quand il cible les associations de terrain qui nieraient la traite des êtres humains, ou le dialogue qui serait soi-disant effectif avec la commune voisine de Schaerbeek. Dans les faits, Emir Kir s'est toujours assis sur la concertation, que ce soit avec Schaerbeek, les associations de terrain ou UTSOPI, dont le bourgmestre refuse de recevoir les représentants. Emir Kir, comme Philippe Close, emploie les mêmes méthodes musclées que Théo Francken. Tout est bon pour gagner des voix, à commencer par le mépris envers les TDS, dont beaucoup sont d'origine immigrée."
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Le collectif Utsopi (Union des travailleur-se-s du sexe organisé-e-s pour l'indépendance) dénonce la décision du bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode Emir Kir (PS) et de sa majorité votée lors du dernier conseil communal hier soir. Pour mémoire, décision a été prise de fermer environ 80 vitrines de prostitution seront fermées sur le territoire de Saint -Josse, derrière la gare du Nord, début de l'année prochaine. Pour Utsopi, "la croisade d'Emir Kir, qui veut éradiquer la prostitution dans sa commune, aura une conséquence essentielle : 150 filles vont se retrouver à la rue, sans boulot, sans revenu.
Le collectif s'indigne "de l'irresponsabilité totale du bourgmestre qui n'a prévu aucune alternative pour ces filles, Sa démarche est électoraliste : en vue du scrutin du 14 octobre, il s'agit de nettoyer les vitrines du quartier Nord, de la même façon qu'un autre bourgmestre socialiste, Philippe Close, nettoie les trottoirs du quartier Alhambra, à Bruxelles Ville", dénonce Utsopi par voie de communiqué. "Emir Kir recouvre sa décision électoraliste d'un vernis social : il vient d'inaugurer de nouveaux logements sociaux ainsi qu'une crèche dans le quartier et, pour des raisons de moralité publique, la coexistence avec les travailleurs du sexe (TDS) ne serait plus possible. Mais est-il moral de jeter 150 filles à la rue ?"
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