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Une affaire de proxénétisme jugée en comparution immédiate ce mercredi à Orléans.
Cet homme de 32 ans a aidé sa petite-amie à se prostituer. Ça s'est passé fin mars dans un hôtel d'Olivet.
C'est un homme un peu déboussolé qui était jugé ce mercredi en comparution immédiate à Orléans. Marius H., 32 ans, sans emploi, comparaissait pour proxénétisme.
La gérante de l'hôtel donne l'alerte
Les faits remontent au 27 mars dernier lorsque la gérante de l'hôtel Première Classe d'Olivet prévient la police judiciaire. Elle constate des allers et venus dans son établissement et soupçonne de la prostitution. Dès le lendemain les enquêteurs surveillent le bâtiment. Aux alentours de 17 heures, un premier client est interpellé. Il reconnaît avoir eu une relation sexuelle avec une prostituée dont il a trouvé la petite annonce sur un site internet d'escortes. Une vingtaine de minutes plus tard, un second homme est arrêté : lui aussi avoue avoir eu recours aux "services" de cette jeune femme.
Le 29 mars, soit le lendemain, la police intervient. Ils ont repéré un homme sur le parking de l'hôtel. Il s'agit de Marius H., un Roumain qui vit entre la Roumanie, l'Allemagne et la France et qui se présente comme le petit ami de la prostituée : ils sont arrivés ensemble à Olivet.
Son véhicule est perquisitionné. Les enquêteurs retrouvent un ticket caisse d'un supermarché datant du mois de novembre. Pour une valeur d'une vingtaine d'euros : une paire de bas résilles et une paire de collants. Interrogé sur cet achat par la présidente du tribunal, le prévenu reste sans réponse. "Vous portez des collants, vous ? Je sais qu'en automne il fait froid... mais quand même !" s'amuse la juge.
Le prévenu ne cautionnait pas l'activité de sa compagne
Dans le sac de Marius H., sont également retrouvés 3 700€ en liquide. Durant son audition, la prostituée affirme que cet argent lui appartient et qu'elle l'a confié à son petit ami car elle avait peur de se le faire voler. Depuis le début de son activité quelques mois auparavant, elle a gagné entre 8 000 et 9 000 €.
À la barre, dépassé par les événements, le prévenu affirme n'avoir jamais cautionné l'activité de sa compagne. C'est cette dernière qui a décidé de se prostituer quelques mois auparavant car elle a des problèmes d'argent. Lui ne saisit pas vraiment pourquoi il se trouve dans le box des prévenus, et ne comprend pas tout : il ne parle presque pas français.Son véhicule est perquisitionné. Les enquêteurs retrouvent un ticket caisse d'un supermarché datant du mois de novembre. Pour une valeur d'une vingtaine d'euros : une paire de bas résilles et une paire de collants. Interrogé sur cet achat par la présidente du tribunal, le prévenu reste sans réponse. "Vous portez des collants, vous ? Je sais qu'en automne il fait froid... mais quand même !" s'amuse la juge.
Le prévenu ne cautionnait pas l'activité de sa compagne
Dans le sac de Marius H., sont également retrouvés 3 700€ en liquide. Durant son audition, la prostituée affirme que cet argent lui appartient et qu'elle l'a confié à son petit ami car elle avait peur de se le faire voler. Depuis le début de son activité quelques mois auparavant, elle a gagné entre 8 000 et 9 000 €.
À la barre, dépassé par les événements, le prévenu affirme n'avoir jamais cautionné l'activité de sa compagne. C'est cette dernière qui a décidé de se prostituer quelques mois auparavant car elle a des problèmes d'argent. Lui ne saisit pas vraiment pourquoi il se trouve dans le box des prévenus, et ne comprend pas tout : il ne parle presque pas français.
Proxénète aux yeux de la justice
Selon la loi, le fait d'avoir accompagné la jeune femme à l'hôtel où elle se prostituait et d'avoir gardé l'argent des passes, fait de Marius H., un proxénète. Il a aidé, protégé et assisté la prostitution d'autrui.
Dans ses réquisitions, la procureure dénonce un phénomène de prostitution qui est "en constante augmentation et qui se mondialise" et requiert 15 mois de prison ferme. L'avocate du prévenu réclame une peine plus mesurée : "C'est un dossier passablement inintéressant, simplissime. Marius H. n'entendait pas aider la prostitution, mais sa compagne !"
Le tribunal condamne finalement l'homme à un an de prison ferme et ordonne son maintien en détention. Les 3 700€ en espèces qui ont été trouvés dans son sac sont confisqués.
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Cet homme de 32 ans a aidé sa petite-amie à se prostituer. Ça s'est passé fin mars dans un hôtel d'Olivet.
C'est un homme un peu déboussolé qui était jugé ce mercredi en comparution immédiate à Orléans. Marius H., 32 ans, sans emploi, comparaissait pour proxénétisme.
La gérante de l'hôtel donne l'alerte
Les faits remontent au 27 mars dernier lorsque la gérante de l'hôtel Première Classe d'Olivet prévient la police judiciaire. Elle constate des allers et venus dans son établissement et soupçonne de la prostitution. Dès le lendemain les enquêteurs surveillent le bâtiment. Aux alentours de 17 heures, un premier client est interpellé. Il reconnaît avoir eu une relation sexuelle avec une prostituée dont il a trouvé la petite annonce sur un site internet d'escortes. Une vingtaine de minutes plus tard, un second homme est arrêté : lui aussi avoue avoir eu recours aux "services" de cette jeune femme.
Le 29 mars, soit le lendemain, la police intervient. Ils ont repéré un homme sur le parking de l'hôtel. Il s'agit de Marius H., un Roumain qui vit entre la Roumanie, l'Allemagne et la France et qui se présente comme le petit ami de la prostituée : ils sont arrivés ensemble à Olivet.
"Vous portez des collants, vous ?"
Son véhicule est perquisitionné. Les enquêteurs retrouvent un ticket caisse d'un supermarché datant du mois de novembre. Pour une valeur d'une vingtaine d'euros : une paire de bas résilles et une paire de collants. Interrogé sur cet achat par la présidente du tribunal, le prévenu reste sans réponse. "Vous portez des collants, vous ? Je sais qu'en automne il fait froid... mais quand même !" s'amuse la juge.
Le prévenu ne cautionnait pas l'activité de sa compagne
Dans le sac de Marius H., sont également retrouvés 3 700€ en liquide. Durant son audition, la prostituée affirme que cet argent lui appartient et qu'elle l'a confié à son petit ami car elle avait peur de se le faire voler. Depuis le début de son activité quelques mois auparavant, elle a gagné entre 8 000 et 9 000 €.
À la barre, dépassé par les événements, le prévenu affirme n'avoir jamais cautionné l'activité de sa compagne. C'est cette dernière qui a décidé de se prostituer quelques mois auparavant car elle a des problèmes d'argent. Lui ne saisit pas vraiment pourquoi il se trouve dans le box des prévenus, et ne comprend pas tout : il ne parle presque pas français.Son véhicule est perquisitionné. Les enquêteurs retrouvent un ticket caisse d'un supermarché datant du mois de novembre. Pour une valeur d'une vingtaine d'euros : une paire de bas résilles et une paire de collants. Interrogé sur cet achat par la présidente du tribunal, le prévenu reste sans réponse. "Vous portez des collants, vous ? Je sais qu'en automne il fait froid... mais quand même !" s'amuse la juge.
Le prévenu ne cautionnait pas l'activité de sa compagne
Dans le sac de Marius H., sont également retrouvés 3 700€ en liquide. Durant son audition, la prostituée affirme que cet argent lui appartient et qu'elle l'a confié à son petit ami car elle avait peur de se le faire voler. Depuis le début de son activité quelques mois auparavant, elle a gagné entre 8 000 et 9 000 €.
À la barre, dépassé par les événements, le prévenu affirme n'avoir jamais cautionné l'activité de sa compagne. C'est cette dernière qui a décidé de se prostituer quelques mois auparavant car elle a des problèmes d'argent. Lui ne saisit pas vraiment pourquoi il se trouve dans le box des prévenus, et ne comprend pas tout : il ne parle presque pas français.
Proxénète aux yeux de la justice
Selon la loi, le fait d'avoir accompagné la jeune femme à l'hôtel où elle se prostituait et d'avoir gardé l'argent des passes, fait de Marius H., un proxénète. Il a aidé, protégé et assisté la prostitution d'autrui.
Dans ses réquisitions, la procureure dénonce un phénomène de prostitution qui est "en constante augmentation et qui se mondialise" et requiert 15 mois de prison ferme. L'avocate du prévenu réclame une peine plus mesurée : "C'est un dossier passablement inintéressant, simplissime. Marius H. n'entendait pas aider la prostitution, mais sa compagne !"
Le tribunal condamne finalement l'homme à un an de prison ferme et ordonne son maintien en détention. Les 3 700€ en espèces qui ont été trouvés dans son sac sont confisqués.
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