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Pour la première fois de son quinquennat, Emmanuel Macron a accordé une grâce, en faveur d'une détenue ex-prostituée qui avait tué l'un de ses clients et condamnée en 1988. Ce qui ne signifie pas sa libération : sa perpétuité est commuée en une peine de 20 ans.
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Emmanuel Macron a accordé la première grâce présidentielle de son quinquennat. La bénéficiaire en est Marie-Claire F., 73 ans. Cette ex-prostituée originaire de Guadeloupe avait tué l'un de ses clients. Elle avait été condamnée en 1988 à la réclusion criminelle à perpétuité. "Psychiatriquement très fragile", selon un proche du dossier, elle est incarcérée en milieu hospitalier à Rennes. Mais le régime de la réclusion à perpétuité se trouvait être très sévère pour cette femme incarcérée depuis trente ans.
Une grâce "partielle"
"La situation était insatisfaisante car elle n'avait droit à rien, même à de petites choses très simples, comme participer à des ateliers de préparation de repas", rapporte cette même source. C'est donc pour "raisons humanitaires", en l'occurrence pour alléger son régime de détention, que son avocate, la contrôleure générale des lieux de privations de liberté, Adeline Hazan, et plusieurs députés avaient demandé une grâce au Président.
Il s'agit cependant d'une grâce "partielle" : compte tenu de sa dangerosité évaluée, la perpétuité est commuée en une peine de 20 ans, applicable à partir de la signature par le Président, vendredi, du décret établi par la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) du ministère de la Justice. "Cette décision prolonge ce qu'avait dit le Président dans son discours d'Agen sur la nécessité d'une peine qui a un sens, explique-t-on à l'Élysée. Or cette peine, telle qu'elle était appliquée, n'avait aucun sens."
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Emmanuel Macron a accordé la première grâce présidentielle de son quinquennat. La bénéficiaire en est Marie-Claire F., 73 ans. Cette ex-prostituée originaire de Guadeloupe avait tué l'un de ses clients. Elle avait été condamnée en 1988 à la réclusion criminelle à perpétuité. "Psychiatriquement très fragile", selon un proche du dossier, elle est incarcérée en milieu hospitalier à Rennes. Mais le régime de la réclusion à perpétuité se trouvait être très sévère pour cette femme incarcérée depuis trente ans.
Une grâce "partielle"
"La situation était insatisfaisante car elle n'avait droit à rien, même à de petites choses très simples, comme participer à des ateliers de préparation de repas", rapporte cette même source. C'est donc pour "raisons humanitaires", en l'occurrence pour alléger son régime de détention, que son avocate, la contrôleure générale des lieux de privations de liberté, Adeline Hazan, et plusieurs députés avaient demandé une grâce au Président.
Il s'agit cependant d'une grâce "partielle" : compte tenu de sa dangerosité évaluée, la perpétuité est commuée en une peine de 20 ans, applicable à partir de la signature par le Président, vendredi, du décret établi par la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) du ministère de la Justice. "Cette décision prolonge ce qu'avait dit le Président dans son discours d'Agen sur la nécessité d'une peine qui a un sens, explique-t-on à l'Élysée. Or cette peine, telle qu'elle était appliquée, n'avait aucun sens."
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