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Je suis devenue "Sugar Baby" : pas de la prostitution, mais les hommes ont le pouvoir
Avoir une relation avec un homme d'âge mur, Céline a essayé, et adopté. Après une première tentative ratée, la jeune femme vit aujourd'hui une histoire d'amour et de sexe avec un "Sugar Daddy", qui lui offre un niveau de vie qu'elle n'aurait jamais pu s'offrir toute seule. Elle raconte pourquoi et comment, elle s'est lancée il y a 3 ans dans le "sugar dating".
Je suis devenue Sugar Baby faute de pouvoir concilier travail et études.
Il y a 3 ans, j’ai commencé mes études de médecine à Paris : c’est ce que je veux faire depuis mon enfance.
Je suis née dans une famille plutôt aisée et ne me souviens pas d'avoir manqué de quoi que ce soit : j’ai toujours été conseillée dans mes choix et soutenue dans la poursuite de mes rêves.
De petits jobs à Sugar Baby
Il y a deux ans, ma mère a eu de lourds problèmes de santé. Du fait du coût de ses soins seulement partiellement pris en charge, elle ne peut plus me soutenir financièrement depuis.
Je me suis mise à chercher de petits jobs : cafés, restaurants, ménages… je prenais tout ce qui venait.
Les employeurs ont du mal à comprendre que nous avons d’autres objectifs dans la vie que de servir dans un café, ce qui rend la conciliation avec les études difficile.
Mon attirance pour les hommes mûr m'a aidée
De plus, je me suis vite rendue compte qu’un loyer parisien ne se paie pas avec un SMIC à temps partiel.
À 24 ans, j’ai donc dû trouver une autre façon de financer mes études : je suis devenue "Sugar Baby".
Mon attirance pour les hommes plus mûrs m’a certainement poussée à me lancer.
Au total, j’ai rencontré un peu plus d’une dizaine de Sugar Daddies. J'ai entretenu deux relations, la première s’est plutôt mal développée, la deuxième est quant à elle encore d’actualité.
Sur les site mainstream, les hommes dictent leurs lois
J’ai commencé par m’inscrire sur les sites les plus “mainstream”. Ce qu’on y trouve ? De tout.
J’ai été approchée par des tonnes d’hommes de façon parfois très peu conventionnelle : “c’est quoi ton prix ?” ; “t’as des photos nues ?" ; ou encore de façon plus poétique “toi je te baiserais bien”.
Je ne me laisserais jamais approcher de la sorte.
Ces sites jouent sur le fait qu’ils ne s’apparentent pas à de l’escort, mais dans les faits, ils ne mettent rien en place pour l’éviter.
Ce sont les hommes - en infériorité numérique - qui y dictent leur loi. Typiquement, ils ont entre 40 et 65 ans, sont cadres dans de grandes entreprises et très souvent ils sont mariés.
J’ai tout de suite été claire avec ces derniers et leur ai fait comprendre que je ne voulais pas de relation “d’un soir”, que je souhaitais quelque chose de plus durable.
Je voulais une vraie relation Sugar Daddy / Sugar Baby
Avant de trouver “chaussure à mon pied”, je suis passée par une phase où j’ai rencontré plusieurs Sugar Daddies.
Ce que je voulais, c’était une réelle relation Sugar Daddy / Sugar Baby, comme celle qui est "vendue" par ces sites.
J’ai vite été refroidie par la réalité, très différente.
Beaucoup d’entre eux étaient intéressés par le sexe avant même de vouloir me connaître…
Dans cette phase, j’ai couché avec beaucoup d’hommes et recevais en retour beaucoup de cadeaux.
Je n’ai aucun problème avec le fait d’utiliser mon corps dans ce but : j’aime le sexe et je l’assume, la plupart du temps j’y ai pris beaucoup de plaisir.
Je suis devenue une femme-objet
J’ai fini par rencontrer un Sugar Daddy que l’on appellera P. Il vivait sur ses confortables économies et était plutôt attirant.
Nous nous sommes rencontrés dans un restaurant chic pour ‘faire connaissance”. Bien sûr, il était aussi question de sexe.
Avec P, nous nous rencontrions régulièrement. Au niveau sexuel, on s’était fixés des limites qu’il respectait (pas de sexe anal et nous avions défini un ”mot de limite” que je prononçais quand il allait trop loin), tout en m’offrant un confort de vie auquel je ne pouvais pas accéder.
Nous nous voyions une, deux fois par semaine : nous mangions au restaurant, parfois il m’emmenait faire du shopping, nous sommes partis plusieurs fois en week-end.
Des envies sexuelles qui ne me convenaient pas
Au bout de 2 mois, notre relation a pris une toute autre tournure, et il a essayé de gagner du terrain sur ces limites que l’on s’était fixées.
Au début, j’ai accepté car nous étions (c’est du moins ce que je pensais) allés plus loin qu’une relation à “bénéfices mutuels”.
Mais il est vite passé à la vitesse supérieure et ses envies sexuelles sont devenues un gros sujet de discorde, tant qu’il m’a exprimé le souhait, ou plutôt annoncé, qu’une autre femme nous rejoindrait lors de nos prochains ébats.
Bien que très ouverte en matière de sexe, la bisexualité ne me tente pas du tout.
J’ai clairement refusé et c’est à ce moment que nous sommes entrés dans un jeu de négociations que j’ai perdu.
La nature de la relation fait que la balance est inégale en termes de pouvoir : j’étais dépendante de cet homme qui pouvait me remplacer quand il le voulait, alors pourquoi se préoccuperait-il de mes attentes ?
J'ai accepté un plan à trois
J’ai fini par accepter en fixant certaines limites : je n’aurai pas de rapport oral avec cette autre femme et elle ne me touchera pas.
En contrepartie, je devrai la toucher. Lors de la rencontre, cette dernière semblait bien plus ouverte que ce que je l’étais, elle était sans doute une “travailleuse du sexe”.
Je garde un souvenir douloureux et méprisant de cette expérience.
Quand je fais un point sur cette époque, je pense que la relation m’a fait entrer dans un système où je suis petit à petit devenue plus objet que femme, ou plutôt femme-objet.
J’ai par la suite décidé de mettre fin à ma relation avec P, mais je n’ai pas abandonné le "Sugar Dating".
Le "Sugar Dating" m’a rendue dépendante
Je me suis vite rendue à l’évidence : avoir eu un Sugar Daddy m’a habituée à un style de vie que je ne peux m’offrir seule et auquel je suis devenue plus ou moins dépendante.
C’est pour cette raison que j’ai décidé de me remettre à la recherche d’un Sugar Daddy.
Cependant, je ne voulais pas passer par cette phase “d’essai”, où je rencontrerais des hommes pour un soir sans suite.
Un site plus confidentiel pour un nouveau Sugar Daddy
Je me suis alors inscrite sur un autre site plus confidentiel qui m’a permis de trouver un Sugar Daddy sans passer 10 fois par la case ”restau, cadeau, sexe et ciao”.
Là où sur les autres sites les hommes avaient le pouvoir total, ils sont ici sujets à un système de notation sur leur comportement, ce qui permet de faire le tri et d’éliminer d’entrée les “mauvaises pioches”.
J’y ai rencontré JM, mon Sugar Daddy actuel.
JM n’est pas marié, il a deux enfants (que je n’ai bien sûr jamais rencontrés) et travaille pour une entreprise spécialisée dans le domaine de l’énergie.
Dès notre premier rendez-vous, je lui ai fait part de mon expérience avec P et je lui ai raconté comment elle avait mal tourné.
J'ai fixé les limites
Grâce à mon expérience avec le Sugar Dating, c’est moi qui ai fixé les limites dès le début de notre relation et j’ai été très claire sur un point : elles sont infranchissables.
De son côté, il m’a bien fait comprendre que je ne serai pas sa seule Sugar Baby, que c’était à prendre ou à laisser.
Cela a été très difficile à accepter, mais il m’a promis ne pas m’impliquer dans ces relations. Nous nous voyons régulièrement et je prends du plaisir sexuellement.
Un lourd impact sur ma vie personnelle
Avoir une relation avec un Sugar Daddy m'habitue à un style de vie que je ne pensais jamais pouvoir m’offrir auparavant.
Et d'un autre côté, vous pouvez vous douter que cela a eu un lourd impact sur mes relations sociales.
Beaucoup de gens font l’amalgame du Sugar Dating avec la prostitution, mais ils se trompent : en devenant Sugar Baby, je n’ai pas l’impression d’avoir “vendu” mon corps, mais plutôt ma vie personnelle.
J’ai pu décider de la personne avec qui j’allais vivre ce type de relation mais je ne peux pas choisir quel regard la société aura sur mes pratiques.
À vrai dire, personne dans mon entourage ne sait que je côtoie un Sugar Daddy.
Mes études de médecine ont bon dos
Si mes amis me demandent comment je me suis payée ces nouvelles chaussures ou ce nouveau sac, je trouve des excuses : “j’ai trouvé un bon prix” ou encore ”c’est un cadeau de ma famille”.
Lorsque je suis invitée à sortir, j'utilise mes études de médecine pour refuser.
Bien sûr, ma famille n’est en aucun cas au courant de cette partie de ma vie, mais ce n’est pas si difficile à dissimuler grâce à la distance géographique qui nous sépare.
Pour conclure, mon point de vue sur ce type de relation est qu’il ne s’agit pas ici d’un “arrangement” où chaque parti trouve son compte, mais plutôt d’un agrément où la femme, n’ayant aucun pouvoir sur la relation, doit faire un choix entre se plier aux conditions de ces messieurs...
Ou simplement renoncer.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1433352-je-suis-devenue-sugar-baby-pas-de-la-prostitution-mais-les-hommes-ont-le-pouvoir.html
Il y a 3 ans, j’ai commencé mes études de médecine à Paris : c’est ce que je veux faire depuis mon enfance.
Je suis née dans une famille plutôt aisée et ne me souviens pas d'avoir manqué de quoi que ce soit : j’ai toujours été conseillée dans mes choix et soutenue dans la poursuite de mes rêves.
De petits jobs à Sugar Baby
Il y a deux ans, ma mère a eu de lourds problèmes de santé. Du fait du coût de ses soins seulement partiellement pris en charge, elle ne peut plus me soutenir financièrement depuis.
Je me suis mise à chercher de petits jobs : cafés, restaurants, ménages… je prenais tout ce qui venait.
Les employeurs ont du mal à comprendre que nous avons d’autres objectifs dans la vie que de servir dans un café, ce qui rend la conciliation avec les études difficile.
Mon attirance pour les hommes mûr m'a aidée
De plus, je me suis vite rendue compte qu’un loyer parisien ne se paie pas avec un SMIC à temps partiel.
À 24 ans, j’ai donc dû trouver une autre façon de financer mes études : je suis devenue "Sugar Baby".
Mon attirance pour les hommes plus mûrs m’a certainement poussée à me lancer.
Au total, j’ai rencontré un peu plus d’une dizaine de Sugar Daddies. J'ai entretenu deux relations, la première s’est plutôt mal développée, la deuxième est quant à elle encore d’actualité.
Sur les site mainstream, les hommes dictent leurs lois
J’ai commencé par m’inscrire sur les sites les plus “mainstream”. Ce qu’on y trouve ? De tout.
J’ai été approchée par des tonnes d’hommes de façon parfois très peu conventionnelle : “c’est quoi ton prix ?” ; “t’as des photos nues ?" ; ou encore de façon plus poétique “toi je te baiserais bien”.
Je ne me laisserais jamais approcher de la sorte.
Ces sites jouent sur le fait qu’ils ne s’apparentent pas à de l’escort, mais dans les faits, ils ne mettent rien en place pour l’éviter.
Ce sont les hommes - en infériorité numérique - qui y dictent leur loi. Typiquement, ils ont entre 40 et 65 ans, sont cadres dans de grandes entreprises et très souvent ils sont mariés.
J’ai tout de suite été claire avec ces derniers et leur ai fait comprendre que je ne voulais pas de relation “d’un soir”, que je souhaitais quelque chose de plus durable.
Je voulais une vraie relation Sugar Daddy / Sugar Baby
Avant de trouver “chaussure à mon pied”, je suis passée par une phase où j’ai rencontré plusieurs Sugar Daddies.
Ce que je voulais, c’était une réelle relation Sugar Daddy / Sugar Baby, comme celle qui est "vendue" par ces sites.
J’ai vite été refroidie par la réalité, très différente.
Beaucoup d’entre eux étaient intéressés par le sexe avant même de vouloir me connaître…
Dans cette phase, j’ai couché avec beaucoup d’hommes et recevais en retour beaucoup de cadeaux.
Je n’ai aucun problème avec le fait d’utiliser mon corps dans ce but : j’aime le sexe et je l’assume, la plupart du temps j’y ai pris beaucoup de plaisir.
Je suis devenue une femme-objet
J’ai fini par rencontrer un Sugar Daddy que l’on appellera P. Il vivait sur ses confortables économies et était plutôt attirant.
Nous nous sommes rencontrés dans un restaurant chic pour ‘faire connaissance”. Bien sûr, il était aussi question de sexe.
Avec P, nous nous rencontrions régulièrement. Au niveau sexuel, on s’était fixés des limites qu’il respectait (pas de sexe anal et nous avions défini un ”mot de limite” que je prononçais quand il allait trop loin), tout en m’offrant un confort de vie auquel je ne pouvais pas accéder.
Nous nous voyions une, deux fois par semaine : nous mangions au restaurant, parfois il m’emmenait faire du shopping, nous sommes partis plusieurs fois en week-end.
Des envies sexuelles qui ne me convenaient pas
Au bout de 2 mois, notre relation a pris une toute autre tournure, et il a essayé de gagner du terrain sur ces limites que l’on s’était fixées.
Au début, j’ai accepté car nous étions (c’est du moins ce que je pensais) allés plus loin qu’une relation à “bénéfices mutuels”.
Mais il est vite passé à la vitesse supérieure et ses envies sexuelles sont devenues un gros sujet de discorde, tant qu’il m’a exprimé le souhait, ou plutôt annoncé, qu’une autre femme nous rejoindrait lors de nos prochains ébats.
Bien que très ouverte en matière de sexe, la bisexualité ne me tente pas du tout.
J’ai clairement refusé et c’est à ce moment que nous sommes entrés dans un jeu de négociations que j’ai perdu.
La nature de la relation fait que la balance est inégale en termes de pouvoir : j’étais dépendante de cet homme qui pouvait me remplacer quand il le voulait, alors pourquoi se préoccuperait-il de mes attentes ?
J'ai accepté un plan à trois
J’ai fini par accepter en fixant certaines limites : je n’aurai pas de rapport oral avec cette autre femme et elle ne me touchera pas.
En contrepartie, je devrai la toucher. Lors de la rencontre, cette dernière semblait bien plus ouverte que ce que je l’étais, elle était sans doute une “travailleuse du sexe”.
Je garde un souvenir douloureux et méprisant de cette expérience.
Quand je fais un point sur cette époque, je pense que la relation m’a fait entrer dans un système où je suis petit à petit devenue plus objet que femme, ou plutôt femme-objet.
J’ai par la suite décidé de mettre fin à ma relation avec P, mais je n’ai pas abandonné le "Sugar Dating".
Le "Sugar Dating" m’a rendue dépendante
Je me suis vite rendue à l’évidence : avoir eu un Sugar Daddy m’a habituée à un style de vie que je ne peux m’offrir seule et auquel je suis devenue plus ou moins dépendante.
C’est pour cette raison que j’ai décidé de me remettre à la recherche d’un Sugar Daddy.
Cependant, je ne voulais pas passer par cette phase “d’essai”, où je rencontrerais des hommes pour un soir sans suite.
Un site plus confidentiel pour un nouveau Sugar Daddy
Je me suis alors inscrite sur un autre site plus confidentiel qui m’a permis de trouver un Sugar Daddy sans passer 10 fois par la case ”restau, cadeau, sexe et ciao”.
Là où sur les autres sites les hommes avaient le pouvoir total, ils sont ici sujets à un système de notation sur leur comportement, ce qui permet de faire le tri et d’éliminer d’entrée les “mauvaises pioches”.
J’y ai rencontré JM, mon Sugar Daddy actuel.
JM n’est pas marié, il a deux enfants (que je n’ai bien sûr jamais rencontrés) et travaille pour une entreprise spécialisée dans le domaine de l’énergie.
Dès notre premier rendez-vous, je lui ai fait part de mon expérience avec P et je lui ai raconté comment elle avait mal tourné.
J'ai fixé les limites
Grâce à mon expérience avec le Sugar Dating, c’est moi qui ai fixé les limites dès le début de notre relation et j’ai été très claire sur un point : elles sont infranchissables.
De son côté, il m’a bien fait comprendre que je ne serai pas sa seule Sugar Baby, que c’était à prendre ou à laisser.
Cela a été très difficile à accepter, mais il m’a promis ne pas m’impliquer dans ces relations. Nous nous voyons régulièrement et je prends du plaisir sexuellement.
Un lourd impact sur ma vie personnelle
Avoir une relation avec un Sugar Daddy m'habitue à un style de vie que je ne pensais jamais pouvoir m’offrir auparavant.
Et d'un autre côté, vous pouvez vous douter que cela a eu un lourd impact sur mes relations sociales.
Beaucoup de gens font l’amalgame du Sugar Dating avec la prostitution, mais ils se trompent : en devenant Sugar Baby, je n’ai pas l’impression d’avoir “vendu” mon corps, mais plutôt ma vie personnelle.
J’ai pu décider de la personne avec qui j’allais vivre ce type de relation mais je ne peux pas choisir quel regard la société aura sur mes pratiques.
À vrai dire, personne dans mon entourage ne sait que je côtoie un Sugar Daddy.
Mes études de médecine ont bon dos
Si mes amis me demandent comment je me suis payée ces nouvelles chaussures ou ce nouveau sac, je trouve des excuses : “j’ai trouvé un bon prix” ou encore ”c’est un cadeau de ma famille”.
Lorsque je suis invitée à sortir, j'utilise mes études de médecine pour refuser.
Bien sûr, ma famille n’est en aucun cas au courant de cette partie de ma vie, mais ce n’est pas si difficile à dissimuler grâce à la distance géographique qui nous sépare.
Pour conclure, mon point de vue sur ce type de relation est qu’il ne s’agit pas ici d’un “arrangement” où chaque parti trouve son compte, mais plutôt d’un agrément où la femme, n’ayant aucun pouvoir sur la relation, doit faire un choix entre se plier aux conditions de ces messieurs...
Ou simplement renoncer.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1433352-je-suis-devenue-sugar-baby-pas-de-la-prostitution-mais-les-hommes-ont-le-pouvoir.html
- MiLadyTDS
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C'est une blague cet article ?!
Oui c'est de la prostitution même si elle prétend le contraire, elle s'annonce sur un site de rencontre et en tire de l'argent.
Non nous ne vendons pas notre corps nous vendons une prestation de service
- Code:
J’ai été approchée par des tonnes d’hommes de façon parfois très peu conventionnelle : “c’est quoi ton prix ?” ; “t’as des photos nues ?" ; ou encore de façon plus poétique “toi je te baiserais bien”.
J’ai fini par accepter en fixant certaines limites : je n’aurai pas de rapport oral avec cette autre femme et elle ne me touchera pas.
En contrepartie, je devrai la toucher. Lors de la rencontre, cette dernière semblait bien plus ouverte que ce que je l’étais, elle était sans doute une “travailleuse du sexe”.
Nous nous sommes rencontrés dans un restaurant chic pour ‘faire connaissance”. Bien sûr, il était aussi question de sexe.
Beaucoup de gens font l’amalgame du Sugar Dating avec la prostitution, mais ils se trompent : en devenant Sugar Baby, je n’ai pas l’impression d’avoir “vendu” mon corps, mais plutôt ma vie personnelle.
Si mes amis me demandent comment je me suis payée ces nouvelles chaussures ou ce nouveau sac, je trouve des excuses : “j’ai trouvé un bon prix” ou encore ”c’est un cadeau de ma famille”.
Oui c'est de la prostitution même si elle prétend le contraire, elle s'annonce sur un site de rencontre et en tire de l'argent.
Non nous ne vendons pas notre corps nous vendons une prestation de service
- HannaHAdmin
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MiLady a écrit:C'est une blague cet article ?!
Non je n'en est pas l'impression.
Bienvenue à toi au passage MiLady
- HannaHAdmin
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Dans les trucs comme SeekingArrangement, c’est clair, “affection”, ça veut dire sexe, “engagement”, ça veut dire sexe, “tendresse”, ça veut dire sexe, “amour”, ça veut dire sexe. Tu vois un profil qui dit “je cherche un vrai amour”, ça veut dire “Je veux du sexe tout de suite” ! » Pietro n’est pas dupe : lui qui se prostitue notamment en usant de sites de sugar-dating sait pertinemment ce qui se cache derrière les pages d’accueil glamours et entre les lignes de « papas gâteaux » qui s’y inscrivent. C’est très certainement le principal enseignement de la vaste étude commandée par le cabinet de la ministre Céline Fremault sur les nouvelles formes de prostitution à Bruxelles : l’euphémisation, la dissimulation, la relativisation d’une réalité qui reste pourtant, purement et simplement, de la vente et de l’achat de rapports sexuels.
Source le soir
Source le soir
- MiLadyTDS
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HannaH a écrit:C’est très certainement le principal enseignement de la vaste étude commandée par le cabinet de la ministre Céline Fremault sur les nouvelles formes de prostitution à Bruxelles : l’euphémisation, la dissimulation, la relativisation d’une réalité qui reste pourtant, purement et simplement, de la vente et de l’achat de rapports sexuels.
A Brussels le site RichMeetBeautiful comptait déjà plusieurs milliers d'inscription en 1 we avant de lancer une campagne de pub, des encarts de 5x3 sur des camions circulaient dans la capitale belge. Les pouvoirs publics ont vite réagi.
- HannaHAdmin
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La mairie de Paris, par l’intermédiaire de l’adjointe PCF Hélène Bidard, chargée de la lutte contre les discriminations, a annoncé «avoir saisi le procureur de la République et la plateforme de signalement Pharos (qui permet de porter à la connaissance des autorités les contenus ou comportements illicites sur internet) pour demander la fermeture du site RichMeetBeautiful.fr. Nous voulons une enquête qui pourrait amener à des poursuites pour proxénétisme».
http://www.liberation.fr/france/2017/10/28/sugar-daddies-un-flou-juridique-qui-laisse-le-champ-libre-a-la-prostitution-etudiante_1606306
http://www.liberation.fr/france/2017/10/28/sugar-daddies-un-flou-juridique-qui-laisse-le-champ-libre-a-la-prostitution-etudiante_1606306
- HannaHAdmin
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Comme le souligne M6, selon une enquête diffusée dans le 12:45 lundi 19 février, la France compterait près de 40.000 Sugar Babies, dont plus de 7.000 seraient étudiantes.
- asandreMembre
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Je n'ai pas d'avis tranché sur le sujet, j'aurais tendance à dire que ce n'est pas de la prostitution comme on l'entend en parlant de prostitution.
Il y a une transaction financière entre deux personnes mais sans forcément dans un but d'exercer la prostitution. Maintenant il est évident que les cartes sont faussées d'où mon manque d'avis. Et sans avoir jamais eu recours à ce service je ne suis pas apte à un tel jugement.
Il y a une transaction financière entre deux personnes mais sans forcément dans un but d'exercer la prostitution. Maintenant il est évident que les cartes sont faussées d'où mon manque d'avis. Et sans avoir jamais eu recours à ce service je ne suis pas apte à un tel jugement.
- NoddyMembre
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Bonjour.
L'avis d'un Sugar Daddy: j'ai 66 ans et je subviens bien aux dépenses diverses de 2 demoiselles.
Loyer, électricité, vêtements, chaussures, courses alimentaires etc...
Je les invite à déjeuner, ensemble ou séparément. Chaque semaine, ou presque.
Mais également à me rejoindre en chambres romantiques ou coquines.
Pour bains communs câlins et jeux divers.
L'une et l'autre se prostituent, un peu, à côté, plutôt en véritables occasionnelles.
Suivant qu'elles sont en stages ou en petits boulots.
Elles y trouvent avantages financiers. Et à force d'habitudes, plaisirs divers.
Elles se connaissent et se voient, sans moi. L'une, très bi, initie l'autre aux douceurs du saphisme.
J'y trouve avantages à avoir de telles femmes dans ma vie, sans les contraintes d'amantes, de maîtresses
compliquées. Parce, surtout, elles sont intelligentes, cultivées et disertes. De vraies compagnes.
Plus disponibles pour moi, sans avoir à parcourir internet et "choisir". Je déteste ce moment
qui me ramène aux maisons closes et les cahiers de photos sur le comptoir à l'entrée.
Mais c'est bien de la prostitution. Elles sont bien trop belles pour qu'un "vieux" tel que moi puisse
espérer entreprendre de telles Demoiselles à la terrasse d'un café, dans le métro ou dans l'escalator
d'un centre commercial.
D'ailleurs, dans les restaurant et sur les trottoirs, quand elles sont à ma table, à mes bras, les regards des femmes
et des hommes en disent long sur ce qu'ils pensent de nous.
D'elles. De moi.
L'avis d'un Sugar Daddy: j'ai 66 ans et je subviens bien aux dépenses diverses de 2 demoiselles.
Loyer, électricité, vêtements, chaussures, courses alimentaires etc...
Je les invite à déjeuner, ensemble ou séparément. Chaque semaine, ou presque.
Mais également à me rejoindre en chambres romantiques ou coquines.
Pour bains communs câlins et jeux divers.
L'une et l'autre se prostituent, un peu, à côté, plutôt en véritables occasionnelles.
Suivant qu'elles sont en stages ou en petits boulots.
Elles y trouvent avantages financiers. Et à force d'habitudes, plaisirs divers.
Elles se connaissent et se voient, sans moi. L'une, très bi, initie l'autre aux douceurs du saphisme.
J'y trouve avantages à avoir de telles femmes dans ma vie, sans les contraintes d'amantes, de maîtresses
compliquées. Parce, surtout, elles sont intelligentes, cultivées et disertes. De vraies compagnes.
Plus disponibles pour moi, sans avoir à parcourir internet et "choisir". Je déteste ce moment
qui me ramène aux maisons closes et les cahiers de photos sur le comptoir à l'entrée.
Mais c'est bien de la prostitution. Elles sont bien trop belles pour qu'un "vieux" tel que moi puisse
espérer entreprendre de telles Demoiselles à la terrasse d'un café, dans le métro ou dans l'escalator
d'un centre commercial.
D'ailleurs, dans les restaurant et sur les trottoirs, quand elles sont à ma table, à mes bras, les regards des femmes
et des hommes en disent long sur ce qu'ils pensent de nous.
D'elles. De moi.
- HannaHAdmin
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Merci pour cette analyse @Noddy
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