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HannaH
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Escort girl, un secteur sélectif en Suisse Empty Escort girl, un secteur sélectif en Suisse

Message par HannaH Ven 03 Nov 2017, 16:11
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La prospère ville suisse compte une quarantaine d'entreprises chargées de mettre en relation des hommes fortunés et des jeunes femmes disposées à vendre leurs charmes. Enquête au pays du luxe et de la gaudriole cinq étoiles.

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"Qu'est-ce qu'un handicap au golf?" Réponse: "Un monsieur en chaise roulante qui joue au golf." Elle en rit encore, Caroline, de cette perle glanée dans un des tests de culture générale qu'elle fait systématiquement passer aux jeunes femmes qui postulent dans son agence. Inutile de préciser que, pour cette "gentille courgette" auteur de la saillie en question, ça a été niet. Comme pour toutes celles qui ignorent quels sont les pays limitrophes de la France, ce qu'est une anagramme ou pourquoi Louis Braille et Gustave Courbet sont entrés dans l'Histoire...  

"Je considère que, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]", explique cette ancienne institutrice à la quarantaine "épanouie". Côté critères physiques, la dame est encore plus sévère: pas de tatouage ni de piercing trop visibles, pas d'extensions capillaires ni de décoloration, pas de seins refaits et encore moins de bouche en canard. "Je veux que mes collaboratrices puissent entrer dans un cinq-étoiles sans que tout le monde se dise: ''[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]'"  

Caroline est la fondatrice et directrice de Private Club Geneva, une agence d'escorting très sélecte située à Genève. Avec sa petite quinzaine de filles, qu'elle connaît toutes et chouchoute, cette ex-courtisane cultive, comme elle dit, "un petit réseau à la Mme Claude". Et sa clientèle a intérêt à marcher à la baguette. "Hors de question qu'on m'appelle après 21h30, qu'on me tutoie, qu'on négocie le prix ou qu'on me demande quelque chose qui sorte de l'ordinaire", prévient celle qui a "raccroché les gants de boxe" il y a douze ans - mais qui n'a rien perdu de son sens de l'uppercut. Et même si ces messieurs sont prêts à débourser 1300 francs suisses (soit 1000 euros) pour deux heures, "ce n'est pas parce qu'on est prostituée qu'on doit tout accepter". Dont acte.  

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: à Genève, l'escorting est un marché qui a pignon sur rue. Une quarantaine d'entreprises - travaillant essentiellement via Internet et le bouche-à-oreille - emploient, selon la police, quelque 700 jeunes femmes, sur les 4100 travailleuses du sexe de la ville. Mais des règles de recrutement aux tarifs en passant par la déontologie, on compte presque autant de définitions de l'escorting que d'entreprises. "Certaines sont spécialisées dans les rapports sans préservatif ou les femmes enceintes: c'est insupportable, déplore Louise, la fondatrice de Platinum Escorts, une agence qui a mis au point une charte d'éthique prostitutionnelle. Certes, nous sommes là pour gagner de l'argent, mais de façon humaine."

La plupart sont des occasionnelles

Le rôle de ces sociétés pas comme les autres, qui vendent tout autant des prestations que de la discrétion? "Garantir la sécurité des jeunes femmes et leur permettre de s'épargner tout l'aspect pratique de la prise de rendez-vous", poursuit Alain, directeur de l'agence Duna. Vu de France, le concept peut surprendre. Mais, dans un pays où la prostitution est légale et le délit de proxénétisme inexistant, les agences font partie du paysage. Et à Genève, plaque tournante de la finance mondiale, où les palaces pullulent et les Rolex scintillent aux poignets, c'est encore plus vrai.  

Sur le créneau du haut de gamme, une dizaine de boîtes se partagent ainsi un juteux gâteau: les prix commencent à 800 francs suisses l'heure (675 euros) et les agences prennent, en moyenne, une commission de l'ordre de 35 %. "Ma clientèle est pour moitié française, chiffre Leyla Castaldi, directrice d'Agence Elégance. Le noyau dur Des hommes d'affaires ou des managers entre 38 et 55 ans. Mais j'ai aussi un client régulier qui a 23 ans..."  

Du côté des filles, on trouve une majorité d'occasionnelles - étudiantes, employées de bureau, pharmaciennes, esthéticiennes, avocates - qui souhaitent arrondir leurs fins de mois, réaliser un projet (ouvrir une entreprise, acheter un appartement) tout en mettant un peu de "piment" dans leur vie. "C'est une échappatoire par rapport au quotidien", souligne Margot, une jolie blonde de 30 ans qui tient une boutique de bijoux et a été séduite par l'idée d'incarner une "femme fatale". "Quand j'ai commencé, c'était l'occasion pour moi de me libérer sexuellement après dix ans de relation", ajoute cette Française - qui n'est pas notre seule compatriote escort: beaucoup de métropolitaines s'inscrivent en agence et viennent, de temps à autre, travailler en Suisse.

Enfoncée dans le fauteuil moelleux d'un palace, Virginie mange comme deux et parle comme quatre. Commande des frites en s'amusant de son "métabolisme pourri", raconte en pouffant des histoires d'un soir et confie qu'elle est amoureuse d'un garçon qui, évidemment, ne voit rien. Virginie a une vingtaine d'années, un physique de poupée et les mêmes préoccupations que les jeunes femmes de son âge. Enfin, presque. "Euh... au fait, qu'est-ce que vous pensez de moi ? s'enquiert-elle soudain. Parce que j'appréhendais un peu..." Il y a deux ans, Virginie a choisi, "par curiosité", de devenir escort-girl occasionnelle. Elle évoque ce jour d'avril 2010 où, au terme de l'entretien réglementaire - toutes ces dames sont tenues de s'enregistrer auprès de la brigade des moeurs -, un agent lui a asséné froidement: "Voilà, vous êtes prostituée de l'Etat de Genève." Drôle d'impression. "Je sais que mon activité relève de la prostitution, mais je ne la vis pas comme ça, fait remarquer cette Française. J'aime le contact humain, les rencontres. Vous savez, même si les hommes nous paient, ils ne nous prennent pas pour des objets."

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Rien à voir, en effet, affirment ces jeunes femmes, entre un client qui fait la démarche de passer par une agence et celui qui veut juste "tirer son coup". [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c'est un bon dîner, une conversation, un accompagnement. Il arrive même que l'acte ne soit qu'anecdotique.

"Je suis partie une semaine aux Seychelles avec un client, un PDG français plutôt séduisant, relate Margot. On ne l'a fait que deux fois, et encore, à ma demande!" Louise, elle, se souvient de ce grand patron avec lequel elle a passé la soirée à faire des "glissades", en chaussettes, sur le parquet ciré de la chambre d'hôtel; ou de ce client qui l'entraînait systématiquement au karaoké chanter Partenaire particulier - un titre de circonstance. "Beaucoup ont envie de décompresser en bonne compagnie", explique cette mère de famille qui a exercé pendant dix-sept ans.  

"Le plaisir de ces hommes, c'est de nous faire plaisir"

Mi-sexologues, mi-psychologues, les call-girls racontent comment elles prennent à bras-le-corps [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Bien sûr, il leur arrive de tomber sur des "cons", arrogants et méprisants. Mais, dans la grande majorité des cas, "nous sommes traitées comme des princesses", assurent en choeur Nicole, 25 ans, et Megan, 26 ans. Leurs réguliers les comblent de parfums et de chocolats et se renseignent sur leur pointure pour leur offrir des Louboutin. "Leur plaisir, c'est de nous faire plaisir."

La dolce vita, en somme? Pas tout à fait. Honnêtes, les responsables d'agence rappellent que ce métier, sous ses dehors d'eldorado, n'est pas "anodin" et peut déstabiliser. Et puis, il y a les effets secondaires. "[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]", glisse une jeune femme. "Après ça, on a du mal à faire confiance aux hommes", renchérit Lola, une Italienne de 24 ans. Quant à Virginie, elle se pose la question: ce passé-là est-il "gérable" pour un compagnon? "Je rêve de rencontrer quelqu'un qui m'acceptera et m'aimera telle que je suis", soupire-t-elle. L'escorting n'éteint pas le romantisme.

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